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JKA - Japan Karate Association - JKA Belgium

Karaté
LA JKA (Japan Karate Association)

Histoire de la JKA
Le Maître de karate-dō okinawaïen Funakoshi Gichin est né en 1868. Il a dévoué sa vie entière à la promotion des valeurs de l’art et a présenté la Voie du karate-jutsu au Japon, où il s’est étendu à travers tout le pays. En 1949, ses disciples fondent une association pour la promotion et le développement du karate-dō ; ils l’appellent la Nihon Karate Kyokai (日本空手協会) ou Japan Karate Association. C’est la naissance de la JKA…
Les premières années (1949-1957)
La JKA est donc fondée en mai 1949. En 1955, le premier honbu dōjō est construit à Yotsuya, à Tōkyō, et le premier Président de la JKA se nomme Saigo Kichinosuke, membre de la chambre haute du Japon et petit-fils de Saigo Takamori, un des plus grands héros de l’ère Meiji.


En 1956, la JKA met en œuvre son fameux programme d’entraînement et de formation des instructeurs (kenshusei) au honbu dōjō et accueille son premier cercle de stagiaires. C’est le début du programme d’instruction le plus abouti jamais créé, un programme jamais égalé par aucune autre organisation. C’est grâce à lui que la JKA a bâti un groupe unique de professeurs de karate-dō mondialement reconnus, tous professionnels à plein temps et dont le nombre s’est toujours maintenu à environ une vingtaine d’individus.

Le 10 avril 1957, la JKA devient une entité juridique légale quand le Ministère de l’Éducation du Japon (aujourd’hui le Ministère de l’Éducation, des Sciences, des Sports et de la Culture) la reconnaît officiellement comme une association de membres (Shadan Hojin) pour la promotion et le développement du karate-dō. Deux semaines après l’octroi de ce statut officiel, le Maître Suprême Funakoshi Gichin décède à l’âge de 89 ans. Après presque une décennie d’avancées, c’est la fin d’une époque. Mais la réelle croissance du karate-dō est à venir.


  •    Mai 1949 : création de la JKA sous la direction du Maître Funakoshi

  •    20 mars 1955  : premier honbu dōjō à Yotsuya

  •    22 mars 1955  : Saigo Kichinosuke devient le 1er Président de la JKA

  •    1er avril 1956 : début du programme d’instruction au honbu dōjō

  •    10 avril 1957 : reconnaissance officielle par le gouvernement japonais

  •    26 avril 1957 : décès du Maître Funakoshi Gichin à l’âge de 89 ans


Croissance et développement (1957-1989)

La popularité du karate-dō ne cesse de croître. En octobre 1957, le 1er championnat de karate-dō JKA du Japon a lieu à Tōkyō. Lors de ce tournoi, le premier dans l’histoire doté de règles de compétition et d’arbitrage mais exclusivement masculin, le nombre de catégories est limité à quatre, en kumite et en kata, selon que l’on s’y présente en individuel (division générale) ou en équipe (division préfectorale).

Dès que ce système de tournoi annuel apparaît, il faut peu de temps pour que le karate-dō JKA investisse les villes, les écoles et plus de 40 universités importantes au Japon. En 1958, le Maître Nakayama Masatoshi est nommé Chef Instructeur. En 1961, Sa Majesté le Prince héritier du Japon (aujourd’hui Sa Majesté l’Empereur du Japon) assiste au 5th JKA All Japan Karate Championship. Le karate-dō JKA est alors pleinement reconnu.

Au fil des ans, le tournoi se développe pour inclure une catégorie universitaire (1969), une catégorie kata féminin (1974), une catégorie de jeunes dans la division générale (1975) et une catégorie kumite féminin (1985). De fait, le nombre de participants croît énormément.

Pendant cette période, la JKA développe considérablement son programme d’instruction et envoie (dès 1958) certains de ses instructeurs professionnels les plus accomplis à l’étranger, en Amérique, en Europe et au Moyen-Orient, pour enseigner et ouvrir leur propre dōjō. Le karate-dō JKA devient alors également très populaire à l’extérieur du Japon.

En 1975, avec la perspective de l’entrée du karate-dō aux Jeux Olympiques, le premier tournoi international JKA, la IAKF World Cup, est organisé aux États-Unis. Cependant, pour préserver la vraie technique et l’esprit du ippon-shobu, la JKA crée finalement un nouveau tournoi, la Shoto World Cup. En 1985, la première Shoto World Cup se déroule au Japon et témoigne indiscutablement de la dimension internationale du karate-dō.

Cette période connaît le développement spectaculaire de l’art. À la suite de l’entraînement continu des professeurs, les techniques de karate-dō sont développées dans un système complet. Pour la première fois émerge la meilleure forme, claire, scientifique et pratique pour chaque position, posture et mouvement en kumite. Ainsi qu’une présentation claire de la façon correcte d’exécuter chaque position, coup de poing, coup de pied ou technique.

Dès l’apparition de ces techniques élaborées, beaucoup de professeurs partent à l’étranger et répandent l’art du karate-dō dans le monde. La JKA est la première organisation de karate-dō à se structurer en dehors du Japon et c’est la raison pour laquelle elle est si puissante à l’étranger.

En outre, la JKA est également la seule organisation de karate-dō à envoyer ses professeurs qualifiés enseigner à plein temps le karate-dō dans les universités. A titre de comparaison, d’autres universités n’ont simplement qu’un de leurs anciens étudiants qui peut dispenser quelques cours.

En 1986, Nakahara Nobuyuki, un homme d’affaires reconnu et ancien membre du dōjō de l’Université de Tōkyō, devient le huitième Président de la JKA.

Malheureusement, alors que le karate-dō de la JKA atteint son apogée, le Maître Nakayama décède en 1987. Il a 74 ans.

  •    10 sep. 1957 : Yamazaki Iwao devient le 2nd Président de la JKA

  •    20 oct. 1957 : le 1st JKA All Japan Karate Championship se déroule à Tōkyō, au Metropolitan Gymnasium, et deviendra un évènement annuel.

  •    10 avril 1958 : Maître Nakayama Masatoshi devient Chef Instructeur de la JKA

  •    2 juin 2 1959 : Masutani Shuji devient le 3ème Président de la JKA

  •    11 juin 1961 : Sa Majesté le Prince héritier du Japon (aujourd’hui Sa Majesté l’Empereur du Japon) assiste au 5th JKA All Japan Karate Championship

  •    1er mai 1964 : Création de la Japan Karate Federation (JKF)

  •    20 juin 1965 : 8th JKA All Japan Championship ; les tournois postérieurs se dérouleront tous au Nippon Budokan

  •    4 déc. 1965 : le honbu dōjō se déplace à Koraku

  •    10 juin 1966 : Tanaka Kakuei devient le 4ème Président de la JKA

  •    10 juin 1968 : Masutani Shuji revient à la tête de la JKA en tant que 5ème Président

  •    19 Juin 1972  : Kosaka Zentaro devient le 6ème Président de la JKA

  •    30 oct. 1973 : le honbu dōjō se déplace à Ebisu

  •    20 août 1975  : la première IAKF World Cup se déroule aux USA

  •    21 nov. 1975  : la JKA quitte la Japan Karate Federation

  •    1981 : la JKA réintègre la Japan Karate Federation

  •    10 oct. 1984 : Iizuka Takeshi devient le 7ème Président de la JKA

  •    29 sep. 1985 : la première Shoto World Cup se déroule au Nippon Budokan

  •    1er juin 1986 : Nakahara Nobuyuki devient le 8ème Président de la JKA

  •    15 avril 1987 : décès du Maître Nakayama Masatoshi à l’âge de 74 ans


Le temps des épreuves (1989-1999)

En 1990, la JKA entre dans une période de crise lorsqu’ une faction minoritaire s’approprie le statut officiel de l’organisation. Celle-ci convoque une réunion d’assemblée générale extraordinaire, sans toutefois énoncer l’ordre du jour ou en indiquer le but, ce qui est pourtant juridiquement obligatoire. A l’issue de cette réunion illicite, ce groupe réussit à modifier illégalement le registre exécutif officiel. Ainsi s’ouvre une longue période de litiges.

En dépit de cette situation conflictuelle, la JKA continue à progresser. Une majorité écrasante de membres et d’instructeurs reste fidèle au groupe légal et majoritaire. En 1991, le Maître Sugiura Motokuni devient Chef Instructeur et initie, avec le Président Nakahara, un salutaire retour au véritable esprit du karate-dō au moment où cela s’avère plus que nécessaire.

En 1994, la JKA publie le premier volume d’une série de cinq manuels officiels. Cette série devient rapidement la "Bible" du kata.

Puis vient le temps des décisions de la Cour. En 1995, comme les membres s’y attendaient depuis longtemps, la JKA gagne devant la Cour de justice locale de Tōkyō. En 1998, elle gagne de nouveau, cette fois devant la Haute Cour de justice de Tōkyō. Enfin, en juin 1999, la Cour suprême du Japon rejette l’appel du groupe ayant fait sécession et le dossier est définitivement clos. Conséquemment, le registre exécutif est rétabli dans son état premier.

Finalement, la JKA a non seulement su relever le défi qu’on lui imposait devant les tribunaux, mais ce conflit l’a rendue plus solide encore ; elle a gagné davantage de cohésion intérieure et une identité bien plus forte qu’ auparavant.


  •    10 juin 1990 : le conflit débute à propos du registre officiel

  •    1er avr. 1991 : le Maître Sugiura Motokuni devient Chef Instructeur

  •    20 fév. 1993 : le honbu dōjō se déplace à Ebisu

  •    30 oct. 1994 : la JKA publie le premier volume d’une série de cinq manuels sur le kata

  •    19 jan. 1995 : la Cour de justice locale de Tōkyō se prononce une première fois en faveur de la JKA

  •    29 oct. 1998 : la Haute Cour de justice de Tōkyō se prononce encore en faveur de la JKA

  •    10 juin 1999 : la JKA gagne définitivement le procès devant la Cour suprême du Japon ; la reconnaissance officielle est restituée


La JKA entre de plein pied dans le 21ème siècle (2000 à nos jours)

Avec une situation juridique rétablie selon les décisions de la Cour, la JKA bondit littéralement dans le 21ème siècle. Elle restructure son organisation interne et réorganise également sa base financière.

En décembre 2000, elle acquiert le terrain et où elle établit son nouveau siège social dans le centre de Tōkyō. C’est la première fois que la JKA devient propriétaire, à la fois du terrain et de l’immeuble qui abrite le honbu dōjō. Une grande cérémonie d’inauguration est organisée en mai 2001, à laquelle assistent de nombreux dignitaires et beaucoup de membres d’autres organisations de karate-dō.

Avec cette vigueur retrouvée, la JKA a repris la place qui était la sienne, en se définissant clairement comme "le gardien de la plus haute tradition du karate-dō". En 2004, elle lance un nouveau site internet officiel, par lequel elle continue, comme toujours, de promouvoir le vrai karate-dō dans le monde.

En avril 2010, UEKI Masaaki Shihan est désigné par ses pairs nouveau Chef Instructeur (Shuseki Shihan - 首席師範) de la JKA, en lieu et place de Maître SUGIURA Motokoni, qui occupait ce poste depuis 1991.

  •    22 déc. 2000 : nouveau honbu dōjō (JKA headquarters) construit à Bunkyo-ku, Iidabashi, Omagari

  •    19 mai 2001 : cérémonie d’inauguration officielle du nouveau honbu dōjō (JKA HQ)

  •    Août 2004 : lancement du nouveau site web officiel "Keeper of Karate’s Highest Tradition"

  •    Avril 2010 : UEKI Masaaki Shihan devient le nouveau Chef Instructeur de la JKA


Source

JKA Belgium Team Kokkinis - Karaté Liège
Maître Suprême
Gichin Funakoshi
(1868 - 1957)
JKA Belgium Team Kokkinis - Karaté Liège
Maître
Masatoshi Nakayama
(1913 - 1987)
JKA Belgium Team Kokkinis - Karaté Liège
Maître
Sugiura Motokuni
JKA Belgium Team Kokkinis - Karaté Liège
Maître
Nakahara Nobuyuki
Président de la JKA


La JKA Francophone
La JKA Francophone est une école qui enseigne les valeurs les plus traditionnelles du karaté. Son histoire est intimement liée au travail de Maître Miyazaki , qui durant plus de 25 ans diffusa en Belgique l'enseignement de la Japan Karaté Association (Nippon Karaté Kyokaï). Cette association qui reste une référence incontournable dans l'histoire du karaté do a fourni les meilleurs instructeurs qui soient, associant à la fois la technique et la pédagogie de Maître Funakoshi, fondateur du karaté moderne (1868-1957).

Si l'aspect physique du karaté impressionne dès les premiers instants, maître Funakoshi grâce à de nombreux échanges avec d'autres maîtres et d'autres disciplines (judo, aïkido, kendo,…) en a fait une voie martiale empreinte de respect, de valeurs et d'éducation. Un de ses élèves directs, Maître Nakayama , comprit très vite le formidable potentiel de diffusion que le karaté engendrait et créa en 1957 les premiers tournois de karaté sous l'égide de la JKA. Auteur de nombreux ouvrages de référence, il fut l'instructeur de notre maître Miyazaki et l'entoura de conseils et de bienveillance jusqu'à son décès en 1987.

Si l'aspect physique du karaté impressionne dès les premiers instants, maître Funakoshi grâce à de nombreux échanges avec d'autres maîtres et d'autres disciplines (judo, aïkido, kendo,…) en a fait une voie martiale empreinte de respect, de valeurs et d'éducation. Un de ses élèves directs, Maître Nakayama , comprit très vite le formidable potentiel de diffusion que le karaté engendrait et créa en 1957 les premiers tournois de karaté sous l'égide de la JKA. Auteur de nombreux ouvrages de référence, il fut l'instructeur de notre maître Miyazaki et l'entoura de conseils et de bienveillance jusqu'à son décès en 1987.


Si l'aspect physique du karaté impressionne dès les premiers instants, maître Funakoshi grâce à de nombreux échanges avec d'autres maîtres et d'autres disciplines (judo, aïkido, kendo,…) en a fait une voie martiale empreinte de respect, de valeurs et d'éducation. Un de ses élèves directs, Maître Nakayama , comprit très vite le formidable potentiel de diffusion que le karaté engendrait et créa en 1957 les premiers tournois de karaté sous l'égide de la JKA. Auteur de nombreux ouvrages de référence, il fut l'instructeur de notre maître Miyazaki et l'entoura de conseils et de bienveillance jusqu'à son décès en 1987.

Partenaires nationaux et internationaux

La JKA Francophone, avec son partenaire néerlandophone, la JKA Vlanderen, continue à propager ses enseignements de valeurs. Si chacun, en fonction des organisations communautaires, a sa propre identité fédérale, ces deux organisations travaillent de concert pour développer l'enseignement traditionnel du karaté do.

La JKA Francophone est un partenaire actif de la Fédération Francophone de Karaté qui regroupe les différentes tendances du karaté francophone. La JKA Francophone représente environ 50 % de la F.F.K. répartis sur environ 80 clubs dispersés dans toute la Communauté Française.

Structuré comme une école, sa hiérarchie est nationale. Elle est dirigée depuis le décès de Maître Miyazaki en 1993, par Senseï Gneo , 7ième Dan JKA, assisté par des instructeurs de haut niveau et de grande notoriété. De plus, respectant la tradition instituée par maître Miyazaki depuis 1967, de nombreux experts japonais transitent par notre pays lors de stage ou autres entraînements (+/- 5 fois par an). Tout cela confère une importante crédibilité à cette école.

La JKA Francophone est également rattaché à la JKA Europe ainsi qu'à la JKA World Fédération, où elle envoie chaque année des compétiteurs qui font bien plus que de la figuration. L'équipe belge fut en effet vice championne du monde en 2000 à Tokyo, derrière le Japon, deux fois championne d’Europe (2005 et 2006), plusieurs fois vice championne d'Europe et médaillée de bronze.

Activités de la JKA Francophone

La JKA Francophone organise de nombreuses activités, notamment des entraînements provinciaux et fédéraux entièrement gratuits et accessibles dès le 5ième Kyu (ceinture bleue). Chaque année, son stage annuel qui se déroule durant le week-end de Pâques réunit plus de 700 karatékas venus de Belgique mais également de France, de Hollande, du Maroc, d'Allemagne, etc.. Enfin elle conserve également des championnats spécifiques notamment pour les jeunes où l'aspect d'éducation est primordial.

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